CogniLearnLab
RECHERCHE FONDAMENTALE
IRM fonctionnel - Projet BODYS
​
L'origine de la dyspraxie n'est pas précisément définie.
Il pourrait s'agir d'un manque de précision dans la représentation du corps des aires motrices et sensorielles du corps.
​
Nous souhaitons vérifier cela par un étude en IRM fonctionnel.
​
On s'attend à observer une localisation moins précise des aires cérébrales associées au mouvements des doigts chez les dyspraxiques que chez les neurotypiques.
​
​
Projet DysDyn
Apprendre la géométrie à l’école, lorsque l’accès aux tracés est contrarié, est particulièrement difficile.
​
Le projet DYSDYN vise à offrir aux élèves un environnement plus favorable, et à leur entourage des outils adaptés pour les aider à progresser.
​
Nous suivrons les progrès et difficultés des élèves, proposerons un environnement de géométrie adapté au fil du projet, ainsi qu’une plateforme de suivi des apprentissages spécialement développée.
​
Des ressources seront à terme développées et gratuitement mises à disposition des professionnels, enseignants et ergothérapeutes.
​
​
​
RECHERCHE CLINIQUE
Vers une interface de géométrie adaptée aux dyspraxiques
Le projet de recherche DYSDYN (DYS pour dyspraxie, DYN pour dynamique), financé par la Région Auvergne Rhône Alpes, vise à permettre l’accès à ces apprentissages à des élèves dyspraxiques, en combinant plusieurs leviers : identifications des enjeux essentiels d’apprentissage pour le collège ; proposition d’un environnement de géométrie dynamique adapté aux besoins d’élèves dyspraxiques leur permettant de réaliser les tâches de géométrie ; proposition de tâches adaptées.
​
L’enseignement-apprentissage de la géométrie à l’école repose très fortement sur la manipulation d’instruments, des tâches de visualisation, et des tâches de formulations. Les deux premières d’entre elles sont peu accessibles à des élèves dyspraxiques, alors même que ce trouble ne présume en rien de leurs capacités. Nous pouvons nous demander pourquoi est-ce que l’on étudie la géométrie à l’école ? Nous savons qu’étudier la géométrie permet de pouvoir répondre à des problèmes de l’espace sur papier, cette compétence nous permet de répondre à des problèmes dans l’espace physique. Cette compétence ce transfert également dans le cadre des pratiques sociales, culturelles et plus tard professionnelles. Mais également, elle favorise l’initiation du raisonnement
​
​
RECHERCHE APPLIQUEE A L'EDUCATION
ENCOR est le premier programme basé sur des preuves qui propose d'entrainer la représentation du corps à l'école maternelle.
​
Cette compétence est essentielle pour développer une bonne motricité et réaliser une multitude de tâches quotidiennes.
​
La méthode ENCOR est délivrée par les enseignants préalablement formé, dans les écoles.
​
Cet entrainement a montré un effet bénéfique pour tout un chacun, mais pourrait aussi être utilisé en tant qu'intervention préventive dans le cadre de la dyspraxie.
​
Les membres du projet :
​
Les sciences cognitives et le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, pour la connaissance du trouble.
​
La didactique des mathématiques, et le laboratoire Sciences, Société, Historicité, Éducation, Pratiques, pour la connaissance de la géométrie à l’école et les ressources.
​
L’EdTech Cabrilog pour un logiciel (Cabri Express) reconnu internationalement et l’expertise technique.
​
Ce projet collaboratif a pour but de créer un logiciel de géométrie dynamique qui peut constituer un outil d’apprentissage pour tous les élèves, dont les élèves porteurs d’une dyspraxie.
​
Le partage de livre dialogué (PLD) consiste à partager un livre sans texte avec un enfant, afin de co-construire l'histoire ensemble.
​
Cependant, l'accès aux livres peu être onéreux dans les contextes socio-économiques plus faibles.
Ainsi, on propose de faire pratiquer la méthode PLD par les enseignants, dès l'école maternelle.
​
Partir de l'intérêt de l'enfant permettrait le développement du langage.
​
​
​